champuru

18 avril 2008

Une journée de perdue…

Enregistré dans : États d'âme — champuru @ 1:36

et non, pas dix de retrouvées. Une journée perdue pour un coup de fil qui n’aura même pas abouti. Malgré toutes les tentatives. Un coup de fil, c’est facile pourtant. Sauf que là, il m’a fallu deux bonnes heures avant d’oser appeler la première fois. Deux heures à stresser, à tenter de rassembler mon courage pour composer les dix chiffres de ce service médical. Premier essai interrompu par un autre coup de fil. Deuxième et troisième essais (bien que séparés par encore un bon moment d’attente et d’angoisse) renvoyés au standard de l’unité, “la secrétaire est partie déjeuner”. Une autre tentative encore plus tard, où j’ai fini trimballée du standard de l’unité à celui de l’hôpital et vice-versa. Puis encore d’autres, où j’ai fini à chaque fois par raccrocher au bout de 5 sonneries. Parce que si ça ne répond pas après 5 sonneries, c’est que c’est occupé, ou il n’y a personne, ou on ne peut pas me répondre : dans tous les cas, je ne voulais pas retomber sur le standard et déverser une n-ième fois mon discours mécanique, préparé, appris, parce que je trouvais ça déjà assez humiliant de l’avoir fait 3 fois.

Au début, à chaque fois que mes mains s’approchaient du téléphone, je sentais mon cœur descendre d’un cran dans ma poitrine. Battre plus fort, plus vite. Un vertige.

Après toutes ces tentatives, je ris jaune : je suis tellement sûre de n’avoir personne au bout du fil que ça ne m’angoisse même plus d’appeler.

Cette journée c’était hier. Aujourd’hui j’ai encore tenté d’appeler, et encore fait chou blanc. Et je n’en suis même pas au stade de la prise de rendez-vous : pour le moment, je voudrais seulement des informations… *sigh*

Demain, peut-être, j’essaierai encore. Ou j’abandonnerai définitivement.

10 avril 2008

Non piu andrai…

Enregistré dans : Ambiance musicale, États d'âme — champuru @ 1:19

J’adore Mozart depuis toute petite. J’ai grandi en écoutant la Flûte Enchantée racontée aux enfants par Claude Rich (version cassette, ce qui ne me rajeunit pas…). Depuis que j’ai vu le Barbier de Sibérie, je rêve d’assister à une représentation des Noces de Figaro. C’est bientôt chose faite. Prise d’une soudaine crise de mozartite aiguë, je suis allée vérifier cette semaine si par hasard il n’y avait pas quelque part en ce moment une reprise de cet opéra. Je dois avoir le don de seconde vue ou quelque chose qui s’en approche, car justement ce mois-ci, l’Opéra de Paris - rien que ça - a programmé les Noces de Figaro. En version “hors les murs”, à Nanterre. Ça n’est pas l’Opéra Garnier et son plafond de Chagall (que je trouve magnifique), mais qu’importe, moi je veux voir Figaro. Je me dis que, forcément, à quelques jours de la première, il ne doit plus rester une place. Que nenni : j’ai même obtenu un siège au rang E (donc si mes calculs sont bons et la configuration du théâtre cohérente, je suis au 5e rang !!!). Les billets ne sont pas donnés (80 euros quand même, quel que soit l’emplacement) mais j’ai déjà fait bien pire dans la série “crise de fangirlisme ultime” (assister au concert de Mr Children à Tokyo ayant probablement été l’un de mes craquages records). J’attends maintenant mon billet avec impatience et je m’abreuve des airs des “Noces”. Et à cette heure indue de la nuit, c’est particulièrement agréable d’écouter du classique : cela faisait bien longtemps que je n’avais pas ressorti mes CD de classique mais je les retrouve avec bonheur.
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28 mars 2008

2 mois…

Enregistré dans : États d'âme — champuru @ 2:39

2 mois déjà, ou presque, que je n’ai rien écrit. J’ai la nette impression de produire beaucoup de vent sur ce blog, ce qui a forcément une incidence négative sur la motivation. Et, dans le même temps, j’essaie d’avancer quelques tentatives de possibles projets potentiels de brouillons littéraires. Avec autant d’incertitude, je ne prends pas de risques…

Pourtant il ne s’est pas rien passé pendant ces deux mois : du boulot (c’est plutôt une bonne chose), l’avancement de mes travaux d’appartement (une pièce est quasi terminée, dans l’autre le stade “peinture” est encore en cours mais mon dos s’est mis en grève, alors que je touche à la fin, pour protester contre la maltraitance dont il était victime), un excellent weekend à St Malo (il faudra d’ailleurs que je fasse une critique de Chez Chantal, fabuleuse crèperie), un non moins excellent Salon du Livre (ruineux, mais c’est mon Noël à moi…), un passage au Salon de l’Agriculture, une réjouissante sortie ciné pour aller voir “Bienvenue chez les Ch’tis” avec Balise

Mais cette impression lancinante de ne rien avoir à dire d’intéressant sur chacun de ces sujets potentiels… La question récurrente de continuer ou non ce blog. D’en ouvrir un autre (oui, c’est une habitude : déjà depuis toute petite, je déchire les pages des cahiers que j’entame pour leur redonner un semblant de virginité).

Pour le prochain billet… à dans deux mois ?

8 janvier 2008

Quand les geeks dépriment…

Enregistré dans : Cinéma, États d'âme, Ça se mange, Geekeries — champuru @ 23:46

En ce moment à la maison, notre serveur nous fait des misères. Mon Zom y passe bien du temps, s’arrache parfois les cheveux et clame par moments qu’il veut en finir avec l’informatique. L’énergie qu’il déploie à vouloir me récupérer mes données et à me préserver de la déprime me touche beaucoup. Mais il y a des moments où il faut aussi savoir se remonter le moral. Alors ce soir, c’est soirée “comfort” : un bon vieux DVD, un bon petit plat bien nourrissant et pas trop léger, une couette et le canapé.

Le film : Tron ! Un film de geeks s’il en est. Je ne l’avais jamais vu, mais j’ai adoré. Trop plein de petites références informatiques, même si je n’ai pas connu cette génération (je suis arrivée à l’informatique sur le tard).

Le plat : un bon curry japonais ! Pourtant, en cette période post-fêtesdefindannéenne, j’essaie d’alléger un peu mes assiettes. Mais ce soir ça s’imposait.

Eh bien quand même, tout ça, ça fait du bien au moral. Un peu.

11 septembre 2007

Bonne fatigue

Enregistré dans : États d'âme, (Re)mise en forme, Coin martial — champuru @ 22:18

Hier c’était la rentrée du kobudo. Après presque un an d’interruption, j’ai été étonnée de retrouver les gestes, les réflexes, de refaire mes katas sans y réfléchir. La preuve qu’ils ont fini par rentrer dans mon corps et non dans mon crâne, que j’ai arrêté de rationaliser et d’intellectualiser toute la pratique. Par contre le nunchaku est toujours aussi hostile à mon égard. Mes doigts, mon dos, mon genou s’en souviennent encore.

Ce soir j’ai couru 38 minutes et demi (c’est important le demi, chaque seconde grappillée est un exploit qui me remplit de joie). La douche bien chaude derrière était un délice. Là je me sens fatiguée mais c’est une fatigue bien agréable, purement “physique”. Ah, la douce sensation des muscles un peu courbaturés…

C’est autrement plus “reposant”, si je puis dire, que la fatigue nerveuse des derniers jours. Organiser un mariage est pire que tous les projets informatiques du monde ! Un boulot à temps plein. Maintenant la liste de mariage est en ligne, le site web aussi, les faire part sont pour la plupart déjà expédiés ou sur le point de l’être. Globalement les mariés sont habillés et chaussés ou pas loin de l’être. Il reste encore des points à gérer comme le traiteur, et les milliards de petits détails qui, mis bout à bout, font un mariage réussi. Tout semble insurmontable et pourtant… les choses avancent à grand pas. Quand on regarde en arrière de quelques semaines ou même quelques jours, c’est impressionnant.

Et puis les réponses commencent à affluer. Les cadeaux aussi. À chaque fois j’en ai les larmes aux yeux. Ceux qui ne pourront pas être là et qui disent toute leur déception. Ceux qui seront là, qui feront tout ce déplacement pour nous. Ceux qui déjà prennent le temps de nous faire des cadeaux. Tous ces gens qui pensent à nous, ça m’émotionne terriblement… (oui, je suis une grande sentimentale, ça se voyait pas encore ? :p ).

17 août 2007

Merci…

Enregistré dans : États d'âme — champuru @ 22:08

Hier soir, Il m’avait organisé une petite fête d’anniversaire surprise. Des copains, mon resto de sushis préféré. J’ai mis un temps fou avant de comprendre (ma grande naïveté m’ayant vraiment fait croire jusqu’au bout au hasard des rencontres). Mais c’était la première fois que j’avais une fête surprise et c’était génial, tout simplement génial. J’ai passé une merveilleuse soirée qui me donne encore le sourire aujourd’hui et, je pense, pour longtemps.

Merci à Toi pour cette soirée mémorable.

Merci à vous, les copains, pour votre présence surtout, et aussi pour vos cadeaux qui m’ont vraiment fait chaud au cœur.

Aujourd’hui, au courrier, j’ai trouvé deux cartes d’anniversaire. L’une d’elle était aussi la première lettre que j’aie reçu des Pays Bas, from my good friend Bochan. Dank u wel for being so thoughtful. I’m looking forward to our first meeting !

Finalement, 30 ans, ça commence à être sympa ^^

14 août 2007

Quel meilleur jour choisir…

Enregistré dans : États d'âme — champuru @ 23:59

pour commencer ce blog, que ce 14 août 2007 signant mon trentième anniversaire ?

30 ans, ce n’était pourtant pas quelque chose qui m’angoissait particulièrement. Mais la journée relativement maussade, quelques mésaventures dans la préparation de mon mariage, le manque de sommeil ces derniers temps, tout cela concourait finalement à rendre la journée plus difficile que je ne le pensais.

Ça n’est pas une chose facile que de se lancer dans un blog. J’en sais quelque chose, cela fait près de deux ans que je m’y essaie et que je repousse l’échéance. Alors, de façon étonnante, cet anniversaire qui me propulse dans la dizaine supérieure aura au moins eu le mérite de me réveiller.

Pourtant rien ne garantit que ce blog durera. Je suis “volatile”, j’ai tendance à me lasser assez rapidement de pas mal de choses. J’en ai des choses à dire… certaines, je les porte depuis longtemps ! D’ailleurs elles trouveront bien, d’une manière ou d’une autre, une petite place dans ce journal.

30 ans… pas spécialement un coup de vieux, non ça, les coups de vieux, j’en prends un paquet depuis quelque temps : les copines d’école d’ingé ou de prépa qui t’annoncent un bébé, voire le deuxième en route ; les enfants des copains qui fêtent leur deuxième, troisième anniversaire ; … Il y a quand même les voeux, aujourd’hui, d’une de mes anciennes étudiantes en Français de l’Institut Polytechnique de Hổ Chí Mình Ville, avec qui j’avais fêté un mémorable anniversaire marquant… mon quart de siècle ( “Cinq ans, déjà ?” ).

Petite déprime quand même, de sentir le temps qui passe, qui semble s’accélérer ; tout qui change autour de soi, le monde, les gens, les plantes de mon appartement, les acteurs qui prennent des rides, les livres qui jaunissent un peu, la peinture d’un bâtiment qui s’écaille… et cette impression de rester un peu à côté de la plaque avec mes délires d’adolescente attardée, mes doutes face à l’avenir, mes nuits (quelles nuits ? :-p ) d’étudiant. J’ai la nette impression, parfois, de vivre ma vie dans le désordre chronologique le plus complet.

À 30 ans, on est censé être adulte et responsable. Enfin je crois. Mais peut-on vraiment m’appliquer ces deux qualificatifs ?

*** Techniquement, ça y est, j’ai pratiquement dépassé la date de péremption : il m’aura fallu tellement de temps pour écrire tout cela que nous sommes presque le 15. Plus moyen de tricher, cette fois j’ai vraiment trente ans… ***

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