Bonne fatigue
Hier c’était la rentrée du kobudo. Après presque un an d’interruption, j’ai été étonnée de retrouver les gestes, les réflexes, de refaire mes katas sans y réfléchir. La preuve qu’ils ont fini par rentrer dans mon corps et non dans mon crâne, que j’ai arrêté de rationaliser et d’intellectualiser toute la pratique. Par contre le nunchaku est toujours aussi hostile à mon égard. Mes doigts, mon dos, mon genou s’en souviennent encore.
Ce soir j’ai couru 38 minutes et demi (c’est important le demi, chaque seconde grappillée est un exploit qui me remplit de joie). La douche bien chaude derrière était un délice. Là je me sens fatiguée mais c’est une fatigue bien agréable, purement “physique”. Ah, la douce sensation des muscles un peu courbaturés…
C’est autrement plus “reposant”, si je puis dire, que la fatigue nerveuse des derniers jours. Organiser un mariage est pire que tous les projets informatiques du monde ! Un boulot à temps plein. Maintenant la liste de mariage est en ligne, le site web aussi, les faire part sont pour la plupart déjà expédiés ou sur le point de l’être. Globalement les mariés sont habillés et chaussés ou pas loin de l’être. Il reste encore des points à gérer comme le traiteur, et les milliards de petits détails qui, mis bout à bout, font un mariage réussi. Tout semble insurmontable et pourtant… les choses avancent à grand pas. Quand on regarde en arrière de quelques semaines ou même quelques jours, c’est impressionnant.
Et puis les réponses commencent à affluer. Les cadeaux aussi. À chaque fois j’en ai les larmes aux yeux. Ceux qui ne pourront pas être là et qui disent toute leur déception. Ceux qui seront là, qui feront tout ce déplacement pour nous. Ceux qui déjà prennent le temps de nous faire des cadeaux. Tous ces gens qui pensent à nous, ça m’émotionne terriblement… (oui, je suis une grande sentimentale, ça se voyait pas encore ? :p ).