champuru

30 septembre 2007

Facebook

Enregistré dans : Geekeries — champuru @ 23:51

Après moultes invitations, j’ai fini par céder et m’inscrire à “yet another social networking site”, j’ai nommé Facebook. Mon expérience des sites de réseaux sociaux restait globalement assez inégale. Lorsqu’Orkut est arrivé en France (aux tous débuts, quand seuls les geeks initiés pouvaient s’y inscrire et que la communauté française se résumait aux salariés de Mandriva, de Google et aux thésards de labos d’info), j’y avais été invitée et je m’étais pas mal amusée avec. J’y ai même rencontré mon futur mari, c’est dire l’intérêt de la chose ^^ . L’invasion de brésiliens a rendu Orkut beaucoup moins attractif (les discussions étant aujourd’hui quasi-exclusivement en portugais). J’avais échappé à MySpace mais, j’avoue, je me tâtais car un certain nombre de mes cousins (et pas les plus proches géographiquement : l’Australie, c’est loin !) y avaient leur page. Et maintenant voilà Facebook… J’ai résisté un moment et puis j’ai voulu voir.

Première constatation : ça va plus loin que le simple site de réseaux sociaux. Il y a des tas de petites applications (débiles, je vous le concède, mais c’est drôle au moins une demi-journée) qu’on peut installer sur sa page pour la transformer en arbre de Noël tendance drag-queen/nouvel an chinois. En un mot, on a vite fait de surcharger visuellement la page, et Facebook se charge de rajouter une louche de cassoulet par dessus ça (un peu de pub, des flux d’informations sur l’évolution de votre profil, de ceux de vos amis…). Une fois qu’on se fraye un chemin dans ce joyeux fouilli (qu’on peut organiser à loisir, merci le web 2.0 et les interfaces façon Netvibes), on trouve quand même des choses intéressantes. J’aime bien l’application de soutien à des causes plus ou moins grandes : on se dit qu’une bonne vieille manif ou l’investissement associatif, ça a quand même nettement plus d’impact et pourtant… ça attire plus discrètement l’attention des amis mais ça peut marcher. Il y a des applis totalement inutiles et donc parfaitement indispensables (l’animal virtuel, de préférence le plus “kawai” possible ; les batailles de vampires ; les comparaisons d’amis pour déterminer qui est plus quoi que qui d’autre…). Des cafés virtuels à s’envoyer, des panneaux d’affichage sur lesquels écrire, des communautés plus ou moins frivoles, des réseaux divers et variés. Limite on ne sait plus où donner de la tête : tant mieux (pour le site en tout cas), ça laisse des choses à explorer et ça encourage donc à revenir…

Le truc le plus sympa, c’est quand même que Facebook, à la base, permet de retrouver plein de gens dont on pouvait avoir perdu la trace. Beaucoup plus que sur Orkut en tout cas. J’ai retrouvé bon nombre de gens rencontrés lors de mon année passée dans un lycée en Caroline du Sud, et… la conversation reprend comme si les 11 ans qui venaient de s’écouler n’avaient pas eu lieu. Salut, qu’est-ce que tu deviens, ah c’est sympa tu as repris les études… Très Bruelien tout ça (oui, je sais, je viens d’inventer un adjectif et j’aurais pu mieux viser pour mes références, mais que voulez-vous, ça n’est pas Deleuze ou Bourdieu qui ont écrit “Place des Grands Hommes”). Des anciens Supélec, des copains du monde associatif, des collègues… Bon, c’est aussi bourré de jeunes (toutes les promos récentes de votre école/lycée/collège/université doivent y être dans leur intégralité, ça fiche un vague coup de vieux quand même).

Pour le moment c’est mon nouveau joujou. Vais retourner faire des papouilles à ma girafe tiens :-)

27 septembre 2007

Savon Pain au Lait de Lush

Enregistré dans : Trucs de filles, Lush addict — champuru @ 13:19

Ce blog qui se voulait diversifié est en train de se transformer en un blog cosmétique… Tant pis, j’y remédierai plus tard !

Lors de ma dernière razzia chez Lush, j’ai eu droit en cadeau à un échantillon (un beau morceau pour un échantillon) de savon Pain au Lait. Je ne le connaissais pas encore, en voici le descriptif sur le site Lush :

Pain au LaitLe bonheur, c’est quoi ? Se sentir réconforté et bien au chaud.
Pain au lait est un savon à la glycérine légèrement translucide à la couleur claire. À côté des autres savons, il n’attire pas forcément l’attention dans les magasins LUSH. À tort ! Il a une odeur délicieusement réconfortante, celle du lait sur le point de bouillir, tout juste prêt pour se préparer une boisson chaude avant d’aller se coucher. C’est comme de s’envelopper dans une couverture pour se réchauffer au coucher du soleil.

Mardi soir, un coup de déprime me pousse à essayer mon échantillon pour vérifier ses vertus réconfortantes… Et effectivement, une douche très chaude avec Pain au Lait, ça fait un bien fou ! L’odeur est très douce et discrète, un mélange de fleur d’oranger et de patchouli, un peu sucré mais pas entêtant. Elle calme et apaise, c’est vraiment agréable. Ensuite on se glisse sous la couette et c’est le bonheur. Une bonne nuit de sommeil plus tard et ouf, les choses vont mieux. Si seulement ça pouvait durer…

22 septembre 2007

Kenzoki (entre autres)

Enregistré dans : Trucs de filles — champuru @ 13:15

Je n’ai jamais été une grande habituée des cosmétiques “de luxe”, pour tout un tas de raisons. On ne revient notamment pas facilement sur des années de “un coup d’eau froide sur la tronche au réveil et puis basta”. Mais depuis l’année dernière, une grande entreprise de “finissage de stocks” m’a finalement fait prendre quelques bonnes habitudes : crèmes de jour et de nuit (si tant est que ces concepts puissent s’appliquer à moi, vu que mes nuits commencent rarement avant 4h du matin), lait corporel, soins divers et variés super-ciblés (crèmes redresseuses de torts et de seins tombants, super-gel contre les bras mode “fromage blanc”, gommage spécial fessier qui rend la peau douce…), l’inévitable crème amincissante-lutte contre la peau d’orange-drainante-et en plus qui fait la lessive-oups, je m’égare… Bref, même si la régularité n’est pas mon fort, je fais quand même quelques efforts de chouchoutage. Efforts nettement intensifiés depuis que la perspective du mariage se rapproche.

Les revenus aidant, je peux maintenant de surcroît me permettre quelques folies cosmétiques. J’ai déjà parlé de Lush dans un de mes posts, marque que j’adore et qui fait des produits formidables (mais un peu plus chers quand même que ce qu’on trouve au supermarché). Jeudi, avant l’essayage de LA robe, ma témoin et moi-même sommes donc allées flâner à Séphora. Ce qui ne devait être qu’une innocente balade s’est transformé en un massacre portefeuillesque (bon, j’exagère un poil mais j’ai quand même frisé les 200 euros de dépenses…). Avec au bout du compte une crème glacée régénérante Kenzoki parfum “fleur de gingembre”, un boîtier de fards à paupières Chanel (des couleurs sublimes, un boîter ultra-classe, un vrai coup de coeur), un kit de fond de teint bareMinerals et deux-trois autres bricoles. Ma crème Kenzoki, je m’empresse de la mettre au frigo à mon retour.

Petite digression par rapport à Séphora… Vendredi, toujours dans la perspective du mariage, j’ai aussi testé un kit L’Oréal de micro-dermabrasion (acheté à Monoprix, lui). La texture est surprenante (on a un peu l’impression de se passer du papier de verre sur le visage) mais le résultat l’est tout autant : je n’imaginais pas que l’effet serait perceptible dès la première application. La texture de la peau est vraiment changée, adoucie, régularisée, exactement ce que je recherche (je suis une insatisfaite chronique de tous mes traits physiques…). La crème de soin post-traitement est assez agréable, et le résultat final est satisfaisant. Donc vendredi, déjà, des choses positives côté peau.

Ce matin, au réveil (j’en ai rêvé toute la nuit), je me décide donc à ouvrir mon fameux pot de crème Kenzoki. L’odeur est fabuleuse, c’est d’ailleurs pour ça que je l’ai achetée. La crème se fond sur le visage sans que ça reste gras ou brillant : elle est spécialement conçue pour les peaux normales à mixtes, ce qui est mon cas. Et après… c’est tout doux !!! La peau a encore une texture veloutée, qui dure, sans que ça re-graisse par la suite (ce qui est souvent une source de déception pour moi). Le parfum réveille, il reste présent sans être entêtant, juste assez pour donner un petit coup de fouet de temps en temps quand on se rappelle sa présence.

En résumé : micro-dermabrasion + Kenzoki, c’est la formule qui me fait penser que peut-être, pour le mariage, je ne serai pas trop insatisfaite de ma peau :-p

13 septembre 2007

Contraception

Enregistré dans : Trucs de filles — champuru @ 22:44

Lu hier dans “Métro”, une mini-interview de Martin Winckler et un article relatif à la contraception, tordant tous les deux le cou à une idée reçue. Alors propageons cette information qui fait encore bien souvent défaut aux femmes en quête d’une contraception :

Non, il n’existe aucune contre-indication à proposer un stérilet à une femme nullipare. Non, le stérilet n’est pas incompatible avec la prise d’anti-inflammatoires.

C’était ma minute coup de gueule contre un mythe que bon nombre de médecins français continuent, volontairement ou non, à entretenir.

11 septembre 2007

Bonne fatigue

Enregistré dans : États d'âme, (Re)mise en forme, Coin martial — champuru @ 22:18

Hier c’était la rentrée du kobudo. Après presque un an d’interruption, j’ai été étonnée de retrouver les gestes, les réflexes, de refaire mes katas sans y réfléchir. La preuve qu’ils ont fini par rentrer dans mon corps et non dans mon crâne, que j’ai arrêté de rationaliser et d’intellectualiser toute la pratique. Par contre le nunchaku est toujours aussi hostile à mon égard. Mes doigts, mon dos, mon genou s’en souviennent encore.

Ce soir j’ai couru 38 minutes et demi (c’est important le demi, chaque seconde grappillée est un exploit qui me remplit de joie). La douche bien chaude derrière était un délice. Là je me sens fatiguée mais c’est une fatigue bien agréable, purement “physique”. Ah, la douce sensation des muscles un peu courbaturés…

C’est autrement plus “reposant”, si je puis dire, que la fatigue nerveuse des derniers jours. Organiser un mariage est pire que tous les projets informatiques du monde ! Un boulot à temps plein. Maintenant la liste de mariage est en ligne, le site web aussi, les faire part sont pour la plupart déjà expédiés ou sur le point de l’être. Globalement les mariés sont habillés et chaussés ou pas loin de l’être. Il reste encore des points à gérer comme le traiteur, et les milliards de petits détails qui, mis bout à bout, font un mariage réussi. Tout semble insurmontable et pourtant… les choses avancent à grand pas. Quand on regarde en arrière de quelques semaines ou même quelques jours, c’est impressionnant.

Et puis les réponses commencent à affluer. Les cadeaux aussi. À chaque fois j’en ai les larmes aux yeux. Ceux qui ne pourront pas être là et qui disent toute leur déception. Ceux qui seront là, qui feront tout ce déplacement pour nous. Ceux qui déjà prennent le temps de nous faire des cadeaux. Tous ces gens qui pensent à nous, ça m’émotionne terriblement… (oui, je suis une grande sentimentale, ça se voyait pas encore ? :p ).

3 septembre 2007

New York, New Yooooork

Enregistré dans : Art & Artistes, Ça se mange, Around the world, New York, Sorties — champuru @ 22:34

Ok, c’était facile comme titre, mais vu mon enthousiasme renouvelé pour les comédies musicales, c’est relativement justifié.

Quelques trucs vraiment sympas, bons plans et astuces pour la Grosse Pomme :

  • aller voir une comédie musicale justement : il y a 15 ans, j’ai vu Cats ; il y a 6 mois, Avenue Q ; il y a quelques jours : Mamma Mia. À chaque fois j’en suis ressortie avec des étoiles dans les yeux. Il n’y a pas à dire, ces chanteurs/danseurs/acteurs/whatever, ils sont vraiment bons. Au delà de bons. Pour obtenir des billets à tarif réduit, se rendre le jour même au guichet de TKTS ; prévoir d’arriver en avance par rapport à l’heure d’ouverture par ce qu’il y a de la queue, mais une fois que les guichets ouvrent, ça débite à une vitesse incroyable. Il y a en général suffisamment de places pour obtenir ce qu’on veut, les réductions vont jusqu’à 60% du prix (quand on sait que ça dépasse allègrement les 100 $ en orchestre, on apprécie la réduction).
  • grimper en haut de l’Empire State Building à minuit moins le quart : parce qu’à cette heure là, il n’y a aucune queue et que la vue est tout bonnement exceptionnelle.
  • visiter le MOMA : parce que rien que la salle des Pollock et celle Kandinsky/Klimt/Chagall en valent la peine. Bon à savoir : il semblerait que le vendredi, après 18h, l’entrée soit gratuite. Peut-être était-ce exceptionnel pendant l’été, je n’arrive pas à trouver d’informations pour le moment, mais je mettrai à jour si j’obtiens plus de renseignements. Le Museum of Art and Design qui se situe juste en face est lui aussi une escale à prévoir, dans un registre assez différent. Essayer de profiter d’une visite commentée : les guides sont tout bonnement passionnants.
  • se balader à Central Park le dimanche matin, regarder les joggers (ou se joindre à eux, si l’on peut…) et profiter du silence (relatif, mais agréable quand même) du parc.
  • visiter le musée d’histoire naturelle : là il faut carrément prévoir une journée et se prendre la totale au niveau des billets, parce que c’est tout bonnement époustouflant. Le planétarium, les squelettes de dinosaures, les expositions temporaires, le cinéma imax, les collections d’objets provenant de tant de cultures différentes, la salle des minéraux et pierres… à tomber par terre. C’est passionnant, ludique (plein de fossiles sont à la disposition des visiteurs pour toucher, des panneaux interactifs, des jeux…), bien conçu, bien écrit. On regrette de ne pas pouvoir y rester plus longtemps pour tout voir.
  • Quelques délires cinématographico-télévisuels : aller prendre un dessert et un café au Café Lalo, qui a servi de décor à une scène au film “You’ve got mail” ; manger un steak chez Smith & Wollensky (attention le portefeuille, mais ça en vaut carrément la peine), le steak de Miranda Priestly dans “Le diable s’habille en Prada” ; aller voir le croisement de Bedford & Grove, dans Greenwich Village (les amateurs auront reconnu le bâtiment où vivent Rachel, Monica, Chandler et Joey de Friends) ; prendre un Cosmopolitan, n’importe où, mais pour se sentir un peu Carrie Bradshaw dans l’âme (Sex & The City).
  • passer une soirée dans une salle de “Stand up comedy” (un genre particulier de comique, spécialité new-yorkaise) : nous avons atterri par un heureux hasard (merci Minjin) au Comedy Cellar, où nous avons là encore passé une excellente soirée. Il faut quand même un bon niveau d’anglais pour suivre, ça va vite et il y a pas mal de références culturelles un peu pointues (car locales). Par contre, inévitable pour les amateurs de Seinfeld ou Saturday Night Live (le Comedy Cellar recevant régulièrement les comiques de ces émissions). Il est possible d’obtenir des entrées gratuites le dimanche, sinon prévoir 10 ou 15 $ selon le jour de la semaine + la consommation de deux items sur place.
  • faire l’aller-retour à Staten Island en ferry, parce qu’on passe devant la Statue de la Liberté deux fois (et c’est un ferry qui a le bon goût d’être gratuit !).

Davantage sur New York d’ici quelques jours…

Propulsé par WordPress